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Notre regard

Requérants logés dans les PC | Un accueil plus bas que terre

Utilisés à Genève dès l’automne 1998, pour loger les réfugiés fuyant la guerre en Kosove, les abris anti-atomiques (PC) ont permis de donner rapidement un toit à ces derniers. Mais le provisoire s’est insidieusement installé, et Genève (où l’on recensait en juin dernier 2700 logements vacants) se retrouve le dernier canton à loger encore des réfugiés de diverses nationalités dans des abris, après la fermeture des abris PC de Neuchâtel et Vaud en septembre et octobre dernier. Sous l’aiguillon tenace d’un comité qui s’est créé cet automne pour interpeller les autorités en charge du dossier, et les efforts de l’Agecas chargé du premier accueil des requérants d’asile, les derniers occupants devraient être relogés «en surface» d’ici la fin de l’année. Quoiqu’il en soit, ce type de logement qui, selon la Protection civile ne devraient être que provisoire, n’est de loin pas une solution pour accueillir des personnes fuyant des situations de guerre ou de violence généralisée.