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OIM | Vidéo « Letter from a refugee »

L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) marque la Journée internationale de la jeunesse 2014 (12.08.2014) par une vidéo intitulée «Letter from a Refugee».

Pour visionner la vidéo (en anglais), cliquez ici ou sur l’image ci-dessous.

LetterFromRefugeeLiban/Syrie – Le 12 août 2014, l’OIM a lancé une vidéo décrivant les espoirs et les craintes d’un groupe de jeunes Syriennes au Liban pour marquer la Journée internationale de la jeunesse, centrée cette année sur la santé mentale.

«Letter from a Refugee» suit leur émouvant voyage en commençant par leur fuite d’une Syrie en guerre, puis le stress de la séparation avec leur famille et leurs amis, les difficultés d’adaptation à leur nouvel environnement et, au final, la découverte de leurs propres forces.

La vidéo a été tournée à DARI, un Centre de loisirs et de soutien psychologique pour les familles à Baalbeck dans la vallée de la Bekaa au Liban, et résulte d’un atelier créatif de développement personnel, faisant partie d’un projet de l’OIM financé par le gouvernement italien intitulé: «Soutien psychosocial aux jeunes touchés par la crise et à leur famille en Syrie et dans les pays voisins.»

Le projet de l’OIM a fourni une aide psychosociale à plus de 220’000 jeunes syriens déplacés et aux membres de leur famille en Syrie et au Liban, et a formé quelque 1290 professionnels de santé mentale dans les deux pays depuis juin 2013.

«Une bonne santé mentale suppose non seulement l’absence de troubles mentaux mais également un état de bien-être dans lequel un individu prend conscience de ses propres capacités à faire face au stress de la vie et à apporter une contribution à sa communauté», déclare Guglielmo Schininà, responsable de l’aide psychosociale de l’OIM.

«Les jeunes migrants, y compris les réfugiés, les déplacés, les mineurs non accompagnés et les jeunes abandonnés par leurs parents migrants sont souvent confrontés à un stress qui n’est pas considéré comme ‘normal’. Leur capacité à contribuer à la vie de leur communauté d’origine et de leur communauté d’accueil est souvent entravée par des obstacles administratifs, culturels et sociaux, et par la stigmatisation», ajoute-t-il.

«La vidéo et le studio d’animation ont permis à ces jeunes filles de reconnaître leur souffrance, de faire part de leurs expériences, d’établir une solidarité entre elles et d’explorer des stratégies communes d’adaptation», fait-il observer.