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Documentation

Carte | Criminalisation de l’immigration

Faute de papiers, les migrants peuvent se retrouver enfermés dans les camps, expulsés et interdits d’accès pour cinq années au territoire de l’UE.

Carte publié sur le site Close the camps, le 15 décembre 2014. Cliquez ici pour télécharger la carte.

L’introduction d’un «délit de clandestinité» dans certains pays d’arrivée (en Italie par exemple [1]) et la soumission des personnes d’origine étrangère,partout en Europe,à des pratiques de contrôle au faciès, ne sont que des exemples parmi d’autres des politiques qui institutionnalisent le processus de criminalisation.

Cette criminalisation, qui passe à la fois par les discours et  les pratiques, «fabrique»  l’irrégularité de l’étranger, en le présentant comme «illégal» voire un envahisseur menaçant pour le bien être des sociétés européennes.

Les deux cartes montrent les dispositifs en vigueur dans les pays de l’UE et ciblant les étrangers au moment de leur entrée sur le territoire, ainsi que les étrangers qui se trouvent sur le territoire sans titre de séjour. Le fait pour un étranger, de se trouver sans papiers sur le territoire de l’UE, peut entraîner: a) la mise en détention administrative, b) une amende, ou c) une amende et une peine de prison, bien que la CJUE (Cour de Justice de l’Union Européenne) interdit ce dernier type de condamnation.

[1] Le «délit de clandestinité», introduit par le ministre de l’Intérieur de la Ligue du Nord, Roberto Maroni, en 2009, a été dépénalisé le 2 avril 2014. Cependant, rentrer sur le territoire en violation d’une mesure d’expulsion reste pénalement punissable

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