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TdG | Le retour forcé des exilés kosovars au pays

Des rumeurs ont amené des milliers de personnes à partir. Les premiers retours contraints sont douloureux. Reportage.

Article de Mathieu Matiniere, paru dans la Tribune de Genève, le 7 avril 2015. Cliquez ici pour lire l’article complet sur le site de la TdG.

Nedjmedin a été expulsé de force vers sa terre natale. Photo: Alberto Campi
Nedjmedin a été expulsé de force vers sa terre natale. Photo: Alberto Campi

Depuis le début de 2014, un exode massif a vidé le pays d’une partie de ses habitants. Entre 100’000 et 200’000 personnes – soit près de 10% de la population de cet Etat de 1,7 millions d’habitants – auraient fui vers des pays de l’Union européenne (UE), principalement en Allemagne. Les Roms du Kosovo – dont le taux de chômage dépasse les 90% – ont été les premiers à partir, suivis des Albanais, l’ethnie majoritaire, dès juillet. L’accord de normalisation des relations avec la Serbie, signé en 2013, avait déjà ouvert le passage vers la Hongrie et l’UE. Puis des rumeurs infondées ont circulé. Elles laissaient entendre que l’Europe aurait un soudain besoin de main-d’œuvre, que l’asile serait plus facile à obtenir. «Il n’y a pas eu de conspiration rationnelle», explique un cadre des Nations Unies à Pristina.

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