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The guardian | Le voyage le plus dangereux du monde?

Chaque mois, jusqu’à 4000 Érythréens fuient le pays à la recherche d’un nouveau foyer, leur voyage longent les itinéraires réputés pour en lien direct avec la traite des êtres humains. Ici, nous suivons le parcours d’un réfugié durant son trek de trois ans.

Il se souvient d’une course, d’une course folle vers les collines. Les soldats étaient loin derrière, et il s’enfuit pieds nus sur les rochers.

[caption id="attachment_22402" align="alignright" width="300"]w Sur flick, photo « Gros arbre! » de fever_free.[/caption]

Telles furent les premières étapes que connût Mehari Salomon, de ce qui est considéré comme la route de migration la plus périlleuse du monde et déjà il avait appris que la chance serait son compagnon le plus cher.A travers le paysage lunaire du nord de l’Erythrée, Solomon a marqué en octobre 2010 le début d’une odyssée de trois ans vers la Grande-Bretagne, qui le verra chassé par les trafiquants, contraint de boire sa propre urine, tenu en joue par des contrebandiers et traverser la Manche à l’arrière d’un camion transportant des choux réfrigérés.L’histoire de Salomon, loin d’être unique, est un conte moderne de la migration, qui conduit d’un des régimes les plus répressifs du monde vers un endroit considérés par les Érythréens comme la terre promise.Ce matin d’octobre, Salomon regarda une dernière fois en arrière vers la prison d’Exeter où il avait passé près de deux ans, vivant sous une grande tente avec près de 500 autres prisonniers de conscience capturés, lors de la répression du gouvernement sur les églises minoritaires de l’Érythrée.

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