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Le Courrier | Les Erythréens enfièvrent le débat

En marche au pas cadencé, la campagne des élections fédérales place l’Erythrée sous un feu croisé. A l’heure où ce pays représente le plus fort contingent des demandeurs d’asile en Suisse (6923 l’an dernier, soit un tiers des demandes), l’émigration érythré­enne est-elle gérable? Comment ces ­requérants sont-ils intégrés? Faut-il, comme le Parti démocrate-chrétien (PDC) le préconise, agir dans cette dictature de la Corne de l’Afrique dont le régime est comparable à celui de la ­Corée du Nord? Décodage.

Article de Pierre-André Sieber et Christine Wuillemin, paru dans La Liberté / Le Courrier, le 8 août 2015. Cliquez ici pour lire l’article sur le site du Courrier.

Depuis le début de l’année à fin juin, 3800 Erythréens (2190 en juin 2014) ont déposé une demande d’asile en Suisse, selon les statistiques du Secrétariat d’Etat aux migrations (SEM). Dans la même période, ils sont 1506 à avoir bénéficié d’une reconnaissance du statut de réfugié et donc à avoir obtenu une autorisation de séjour (permis B). «La majorité d’entre eux sont des déserteurs qui ont refusé d’effectuer leur service militaire, obligatoire en Erythrée», précise Léa Wertheimer, porte-parole du SEM. «Considérés comme des opposants au régime, ils ont fui pour échapper à la répression. Et la Suisse est tenue de protéger les opposants.»

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