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Le Temps | Après les attentats de Paris, la droite conservatrice porte le débat sur les réfugiés syriens

La découverte à Paris d’un passeport syrien près du corps de l’un des kamikazes permet aux partis nationaux-conservateurs, suisses et européens, de remettre en cause la politique d’accueil des migrants.

Article de Catherine Dubouloz, publié dans Le Temps, le 15 novembre 2015. Cliquez ici pour lire l’article complet sur le site du Temps.

Jean-Claude Juncker a appelé les uns et les autres à garder la tête froide: «Ceux qui ont perpétré les attentats sont exactement ceux que les réfugiés fuient, et non pas l’inverse, et par conséquent il n’y a pas lieu de revoir dans leur ensemble les politiques européennes en matière de réfugiés », a-t-il déclaré. «Celui qui est responsable de ces attaques à Paris ne peut être mis sur un pied d’égalité avec les vrais réfugiés qui cherchent asile», a-t-il estimé, critiquant les «réactions basiques» de ceux qui font un lien entre l’afflux de réfugiés et le terrorisme.

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Dimanche, la ministre allemande de la Défense Ursula von der Leyen a aussi expliqué que la mouvance djihadiste ne se servait pas des flux de réfugiés pour rejoindre l’Europe: «Le terrorisme est organisé de telle manière qu’il ne se risquerait pas sur les routes pénibles des réfugiés, qui incluent des traversées en haute mer aux risques mortels», a-t-elle déclaré lors d’une conférence de presse. Pourtant, après avoir largement ouvert ses portes, le gouvernement d’Angela Merkel a prolongé les contrôles aux frontières jusqu’en février et appliquera à nouveau les règles de Dublin.

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