24 Heures | Les migrants, victimes collatérales des attentats

De l’Europe à l’Amérique du Nord, les partisans de la ligne dure à l’égard des réfugiés – surtout syriens – gagnent du terrain.

Article de Bernard Bridel, publié dans le 24 Heures, le 18 novembre 2015. Cliquez ici pour lire l’article complet sur le site du 24 Heures.

Le vent avait déjà tourné à la fin de l’été. Mais les attentats de Paris sont en passe de donner le coup de grâce au bel élan de solidarité en faveur des migrants fuyant la guerre et la misère. De l’Europe à l’Amérique du Nord, les partisans de la ligne dure profitent en effet des événements dramatiques de ces derniers jours pour exiger des mesures draconiennes contre les réfugiés, allant jusqu’à la fermeture des frontières.

Pour ces milieux, la découverte que les empreintes digitales d’un des kamikazes du Stade de France – près duquel un passeport syrien a été découvert – correspondent à celles d’un migrant enregistré en Grèce il y a un mois, confirme la thèse du cheval de Troie. En d’autres termes, que des terroristes se cachent dans le flot des réfugiés pour gagner l’Europe.

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