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Orient xxi |  Annemarie Jacir, parcours d’une cinéaste palestinienne de l’exil

Le cinéma d’Annemarie Jacir mêle la fiction à la réalité du quotidien des territoires palestiniens et l’histoire de la Palestine à sa propre histoire, en questionnant au fil de son œuvre les effets de la situation géopolitique sur des trajectoires personnelles. Nous l’avons interrogée sur l’exil, le travail de mémoire auquel elle invite les spectateurs, et sur le rôle d’un cinéma engagé.Article de Clémence Lehec et Estelle Sohier, publié sur Orient xxi, le 10 juillet 2015. Cliquez ici pour lire l’article complet sur le site Orient xxi.

Salt_of_this_seaNée à Bethléem en 1974, la réalisatrice Annemarie Jacir a grandi et étudié à l’étranger tout en maintenant un lien constant avec son lieu de naissance, un lien à la fois profond et douloureux qui traverse ses films: «Depuis ma naissance, je traverse les frontières pour entrer en Palestine et y visiter ma famille, mes amis, travailler et fonder mon propre foyer. Mes souvenirs d’enfance les plus pénibles et humiliants sont le passage du pont entre la Jordanie et la Palestine en famille, année après année. Cette expérience a façonné ma personnalité et mon travail d’artiste.» Son vécu et son œuvre s’entremêlent: elle s’est vue interdire de séjourner en territoire palestinien en 2007, quelque temps après la sortie de son premier long-métrage, Salt of this Sea, «Le Sel de la mer» qui relate le premier séjour à Jérusalem et en Cisjordanie d’une Américaine d’origine palestinienne.

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