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Documentation

Orient xxi | Les déplacements forcés en Irak modifient le visage du pays

La violence en Irak, les exodes qu’elle génère, reconfigurent la géographie humaine du pays et favorisent le regroupement de la population par communautés ethniques et confessionnelles. Avec la désintégration des structures étatiques du pays, la violence apparaît aussi comme un élément de domination d’un groupe sur un autre. L’édification d’une citoyenneté irakienne demeure plus qu’hypothétique.

Article de Sami Daoud et Karzan Kawçin, publié sur Orient xxi, le 22 janvier 2016. Cliquez ici pour lire l’article complet sur le site Orient xxi.

Désolant spectacle que celui de la ville irakienne de Ramadi, libérée en décembre dernier après avoir été occupée par l’organisation de l’État islamique (OEI) en mai 2015. Selon différents médias, les bombardements des forces irakiennes et l’occupation de l’OEI auraient détruit 80 % des structures de la ville et provoqué l’exode de la quasi totalité de la population. Dès sa libération, les quelques habitants qui y étaient restés au moment où l’OEI en avait pris le contrôle se sont enfuis, faisant de Ramadi une ville fantôme. Ces déplacements révèlent l’ébranlement des structures de la société irakienne et dessinent une géographie hétérogène où se joue une histoire de violence ethnique et confessionnelle.

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