Aller au contenu
Notre regard

Le Matin | Dans le camp des sans-espoir

Les conditions de vie se dégradent dans le plus grand camp de réfugiés d’Irak. Les habitants qui restent sont ceux qui n’ont pas pu tenter le voyage vers l’Europe. Ils ne peuvent qu’accepter leur sort.

Article de Cléa Favre, publié dans Le Matin, le 27 juin 2016. Cliquez ici pour lire l’article complet sur le site du Matin.

Depuis Erbil, la capitale du Kurdistan irakien – région qui a obtenu officiellement son autonomie de Bagdad en 2005 –, les étendues de champs jaunis par un soleil impitoyable gagnent de plus en plus en relief. A l’approche de Mossoul, le chauffeur bifurque brusquement à droite. Le front face à Daech, tenu par les Peshmergas, combattants kurdes, est à 5 kilomètres de là. Il est obligé de prendre une petite route pour le contourner. Trois heures et cinq checkpoints plus tard, le camp de réfugiés de Domiz, le plus grand d’Irak, est enfin visible. A l’entrée, trois Peshmergas armés surveillent les va-et-vient des ONG.

A man walks past a mural painted in a project run by AptART and ACTED in Domiz refugee camp, Dohuk, Kurdistan Region of Iraq. The project, bringing together street artists and refugee children, was funded by the European Commission's Humanitarian Aid and Civil Protection department, ECHO and UNICEF. Photo: EU/ECHO/Caroline Gluck
A man walks past a mural painted in a project run by AptART and ACTED in Domiz refugee camp, Dohuk, Kurdistan Region of Iraq. The project, bringing together street artists and refugee children, was funded by the European Commission’s Humanitarian Aid and Civil Protection department, ECHO and UNICEF. Photo: EU/ECHO/Caroline Gluck

Cliquez ici pour continuer la lecture de l’article.