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Documentation

Women’s Refugee Commission | « Je suis là »: adolescentes en situation d’urgence

Publication d’un rapport destiné aux acteurs humanitaires sur les mesures et outils pour atteindre les adolescentes dans les situations de crise.

Rapport publié par la Women’s Refugee Commission (WRC) en octobre 2014. Cliquez ici pour lire le rapport. Les résultats de la mise en œuvre de l’approche « I’m here » dans 6 pays et plus de 25 communautés est disponible en français ici.

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La plupart des acteurs humanitaires comprennent intuitivement que les crises n’ont pas le même impact sur chacun ; tout le monde n’a pas accès aux mêmes informations, ressources ou réseaux sociaux permettant de traverser une crise en toute sécurité. L’une des populations les plus marginalisées et constamment négligées par les acteurs humanitaires, d’après les évaluations en temps réel, sont les adolescentes. Un réflexe par défaut, appliqué à toutes les situations sans distinction, confond continuellement les besoins et vulnérabilités des adolescentes avec ceux des enfants plus jeunes ou des femmes adultes. Cette approche de statu quo s’appuie sur des hypothèses non fondées qui compromettent la sécurité et le bien-être de toutes les adolescentes. De plus, le fait de s’en tenir aux pratiques habituelles exclut de manière disproportionnée les filles les plus vulnérables qui sont les moins susceptibles d’accéder en toute sécurité aux services vitaux ou, lorsqu’ils sont disponibles, aux programmes ciblés.

En avril 2014, la WRC a testé une nouvelle approche au Soudan du Sud. En voici le résultat: l’approche I’m Here (Je suis là) —une série de mesures et d’outils de terrain complémentaires. Depuis la première étude pilote, la WRC et ses partenaires opérationnels ont adapté l’approche I’m Here pour la mettre en œuvre dans plus de 25 communautés, dans six contextes humanitaires. Chaque mise en œuvre a généré de nouveaux apprentissages, de nouvelles adaptations et de nouveaux outils de terrain. Chaque mise en œuvre a mis en évidence le fait que le changement est possible—un changement qui commence presque toujours lorsque les praticiens examinent les informations pratiques et prononcent ces quatre mots : « Je ne savais pas ». Souvent, après ce moment, les praticiens identifient eux-mêmes des possibilités d’améliorer l’intervention.