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Notre regard

TdG | Manque de transparence autour de la détention des migrants mineurs

La détention administrative des jeunes est répandue. Les contours de la pratique dans les cantons restent très flous.

Article de Lucie Monnat, publié le 5 mai 2017 dans La Tribune de Genève. Cliquez ici pour lire l’article complet sur le site de la TdG.

En Suisse comme dans le reste du monde, la détention de mineurs non accompagnés est une pratique de plus en plus répandue. Vendredi à Berne, spécialistes et orateurs se sont exprimés à l’occasion d’un colloque international consacré à la question. La Suisse, fière de sa tradition humanitaire, est loin d’être un modèle. «Je suis venue vous présenter la situation de la France, qui à mon sens est très mauvaise élève avec sa durée de détention maximale à 45 jours des mineurs migrants, souligne Sandie Batista, spécialiste de la situation des enfants migrants dans l’Hexagone. J’apprends ici que la loi suisse prévoit une détention maximale d’un an!» Selon un jugement de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH), la détention d’un mineur migrant dépassant les 10 jours est considérée comme inhumaine.

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[caption id="attachment_39610" align="alignright" width="167"] Dessin: Ambroise Héritierx][/caption]

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