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Notre regard

La Liberté | La police de Zurich ne communiquera plus la nationalité des auteurs de délits

La semaine passée, un communiqué de la police de Zurich a crée des remous. La police municipale ne nommera plus dans ses communiqués de presse la nationalité des auteurs de délits. Issue d’une proposition législative déposée en 2015 par une socialiste et un Vert’libéraux, et son acceptation récente par le parlement de la ville, cette position est novatrice, seul les Bernois suivaient déjà cette pratique. Alors que certains l’accuse de nourrir les thèse de l’UDC qui dénonce une volonté de « cacher l’ampleur de la criminalité étrangère », cette décision a pour objectif « de ne pas nourrir les préjugés et la discrimination de la population ».

Citation de l’article:

« Depuis que la mention de la nationalité est automatique, de nombreux médias la reprennent sans se poser la question de la pertinence » ajoute-t-il [Mathias Ninck, porte-parole du Département municipal de la police]. De plus, les journalistes ne sont pas les seuls à diffuser les communiqués qui sont aussi publiés sur des médias sociaux non liés par une charte journalistique. « Les médias assument désormais la responsabilité de la mention, ou non, de la nationalité. » souligne Mathias Ninck. »

Article de Ariane Gigon, publié le 08.11.2017 dans la Liberté. Pour consulter l’article en entier cliquez ici.

Sur la problématique de l’interprétation des statistiques entre criminalité et nationalité étrangère, consultez notre Hors-Série Comment s’explique la surreprésentation des étrangers dans la criminalité?, par André Kuhn, professeur de criminologie aux Universités de Lausanne, Genève et Neuchâtel  -Hors-Série #1 – mars 2013. Aussi disponible en allemand ici.