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Notre regard

TdG |  Des universités se mobilisent pour intégrer les réfugiés

Les migrants universitaires ont du mal à valoriser leurs compétences. Des projets sont mis en place pour les aider. Témoignages à Genève.

Article de Caroline Zuercher, publié le 23 février 2018 dans la Tribune de Genève. Cliquez ici pour lire l’article sur le site de la TdG.

«À l’université, je suis le grand-père», plaisante Pierre Kouja Makhoul. Ce Syrien de 40 ans était informaticien à Alep. Il y possédait une entreprise, avec quatorze employés. Mais la guerre a tout détruit. Avec sa femme et leurs trois enfants, il vit en Suisse depuis quatre ans. Au bénéfice d’une admission provisoire, il a été bénévole au Centre social protestant et a effectué un stage. Pour travailler, il lui manque toutefois une chose: un diplôme reconnu.

Pierre Kouja Makhoul participe au programme «Horizon académique». Mis en place par l’Université de Genève et le Bureau cantonal de l’intégration des étrangers (BIE), celui-ci est destiné aux réfugiés qui ont obtenu un diplôme universitaire dans leur pays d’origine ou qui ont dû stopper leurs études. Le quadragénaire, lui, a étudié l’informatique durant deux ans après son bac.

 Cliquez ici pour continuer la lecture.

Sur le projet « Horizon académique » de l’Université de Genève, voir aussi l’article de Lucine Miserez « Intégration | Des réfugiés-auditeurs à l’Université de Genève« , publié dans Vivre Ensemble (n°157, avril 2016).