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Liberties | Fermeture « temporaire » du hotspot de Lampedusa suite à l’intervention d’ONG

A la suite de mouvements de protestation au sein du centre d’accueil de Lampedusa, une délégation de trois organisations de droits humains a dénoncé des violations systématiques des droits de l’homme au sein du hotspot.  Mardi 13 mars 2018, le ministère de l’Intérieur italien a annoncé la fermeture temporaire du hotspot de Lampedusa pour rénovations.

Pour lire l’article sur le site de Liberties (en anglais) concernant les conditions de vie dans le centre, cliquez ici.

Pour lire l’article sur le site de Liberties (en anglais) sur la fermeture de Lampedusa, cliquez ici.

Selon un article paru dans le journal l’Orient le Jour, alors que la plupart des migrants interceptés en mer Méditerranée sont conduits directement en Sicile, le hotspot de Lampedusa hébergeait en majorité des personnes migrantes d’origine tunisienne débarquées sur la petite île. Ces dernières semaines, de vives tensions avaient surgi en conséquence des conditions de vie difficiles pour des migrants dont le séjour se prolongeait. Mardi 13 mars, la Croix-rouge italienne avait annoncé mettre fin à ses activités dans le centre si des mesures permettant d’assurer la sécurité des migrants comme des employés dans le camps n’étaient pas prises rapidement.

LibertiesCivil Liberties Union for Europe, est une ONG qui œuvre pour la promotion des libertés civiles de toutes les personnes au sein de l’Union européenne. Trois de ses membres, la Coalition italienne pour les libertés et les droits civils (Italian Coalition for Civil Liberties and Rights ), l’Association pour des études juridiques sur l’immigration (Association for Juridical Studies on Immigration) et Indiewatch ont envoyé récemment une délégation de chercheurs, avocats et médiateurs culturels au centre d’accueil de Lampedusa. Ceux-ci ont dénoncé les conditions de vie dramatiques qu’ils avaient observées. Ils y ont notamment relevé la présence de quelques mineurs et familles, mêlés à une grande majorité d’hommes seuls. Le prolongement de la durée du séjour, le manque de conditions d’hygiène appropriées et d’encadrement nécessaire à assurer la sécurité de tous, a conduit à des agressions au sein du centre. La délégation avait tout d’abord demandé un transfert des personnes jugées vulnérables et dans un deuxième temps requis une fermeture totale du centre d’accueil.

Lisez également en lien l’article paru dans le journal L’Orient le Jour « Migrants: fermeture « temporaire » du centre d’accueil de Lampedusa », paru le 16 mars 2018.