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Médecins du Monde | Agadez, l’externalisation des frontières européennes

Lors de ce qui a été faussement surnommé la ‘crise des migrants’ en 2015, l’Union Européenne a signé une série d’accords avec des pays tiers. Parmi ceux-ci, un deal avec le Niger qui provoque des morts anonymes par centaines dans le désert du Sahara. Médecins du Monde Belgique livre un récit en images de ce qui est qualifié de nouveau « cimetière d’anonymes »

Pour lire, le récit en images sur le site de Médecins du Monde Belgique, cliquez ici.

En été 2016, l’Union européenne a conclu un accord avec le Niger qui concrétisait la fermeture de la route à travers le désert du Sarah. En août 2017, le HCR publiait un article intitulé « Réfugiés et migrants pris au piège d’un commerce meurtrier au Niger » qui décrivait une situation alarmante suite à cette nouvelle restriction d’accès:

Des groupes de migrants ont été abandonnés dans le désert – certains délibérément, d’autres lors d’une panne d’un véhicule de passeur. Ils sont parfois secourus mais beaucoup d’autres sont morts et certains estiment que le nombre de personnes ayant péri dans les déserts du Niger et en Libye est plus élevé que le nombre de personnes mortes en mer lors de la traversée vers l’Europe.

Le Niger a très vite été présenté par les puissances européennes comme ayant le rôle de « pays de transit » et opérant comme  » filtre migratoire » permettant de faire la différence entre personnes réfugiées et personnes migrantes à reconduire dans leur pays d’origine. Un article de Migreurop, publié en octobre 2017, dénonce cette vision comme néocoloniale.