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Documentation

CIRÉ | Externalisation des politiques européennes en matière de migration

Cette publication, de la « Coordination et Initiatives pour Réfugiés et Étrangers » (CIRÉ),  vise à dénoncer les politiques migratoires européennes d’externalisation du contrôle des frontières. Dénonçant différentes formes de coopération asymétrique avec des pays tiers, le CIRÉ rend ainsi visible de nombreuses violations des législations internationales que les membres de l’Union européenne commettent. La publication a également le mérite de faire converger des perspectives plurielles sur ces questions.

La « Coordination et Initiatives pour Réfugiés et Etrangers » (CIRÉ) est une association basée en Belgique. Elle a publié le rapport « Externalisation des politiques européennes en matière de migration. Échange de vue entre la société civile, décideurs politiques et le monde académique » rédigé par Giovanna Costanza, ECRE, Pierre Jassogne, Martine Vandemeulebrouckele.

L’externalisation des politiques européennes en matière de migration: échanges de vue entre la société civile, les décideurs politiques et le monde académique

Cette publication, produite par le CIRÉ dans le cadre du projet “Challenging deprivation of liberty and externalisation as tools for migration management and advocating for dignified reception in the EU”, vise à dénoncer les politiques migratoires européennes d’externalisation du contrôle des frontières.

Quelles sont les mesures d’externalisation mises en œuvre par l’Union européenne afin de retenir les migrants le plus loin possible de ses frontières ? Avec quels pays tiers l’Union européenne négocie-t-elle, et quel est le contrôle démocratique et parlementaire sur ces accords ? Quelle est la réalité des hotspots et quelles sont les atteintes au droit d’asile et d’accueil?

Sur base de cette publication, nous interrogeons la compatibilité de ces mesures d’externalisation du contrôle des frontières et du droit d’asile avec le respect des droits des personnes migrantes et réfugiées et questionnons fondamentalement leur légitimité. Nous en appelons au respect des principes fondamentaux et à l’interdiction des traitements inhumains et dégradants.

Nous demandons à l’Union européenne et à ses pays membres d’œuvrer pour garantir la protection des droits des personnes migrantes et réfugiées et pour réaffirmer la primauté du droit d’asile et d’accueil sur la détention des migrants