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Liban | Les réfugiées syriennes contraintes à la prostitution

Le « Pepsi Center » se trouve à Akabieh, le long de la route qui relie les villes libanaises de Sidon et Sarafand. De l’extérieur, ce bâtiment n’indique pas à quoi il sert. Jusqu’à ce qu’on descende les escaliers qui mènent à la cave…  Là, amassées dans un coin sombre et rance, il y a environ 500 Syriennes nouvellement arrivées.

Article de Samya Kullab, paru dans le Daily Star, le 17 juillet 2013. Cliquez ici pour lire l’article original en anglais.

Sidon-coast
Sidon (Liban)
Photo: BlingBling10

 

C’est Akabieh, disent les locaux, là où la prostitution parmi les réfugiés est tellement répandue qu’elle devient chose normale.

« Personne ne parle de cette question ouvertement », dit Mohammad Ghazal, un travailleur social de l’association Premiere Urgence. « Mais nous savons que cela arrive grâce à nos enquêtes », en ajoutant que le bâtiment Akabieh est connu pour être un « hub » de la prostitution. « Des réfugiés nous disent faire cela pour l’argent ».

La plupart des réfugiés, toutefois, gardent les lèvres fermées sur la question de la prostitution.

« Il y a des Libanais qui organisent ces choses; ils prennent des femmes de Akabieh et les distribuent le long des routes de Khalde et de Jiyye », dit Wassim, un travailleur sociale.

Les voitures, avec des plaques libanaises, viennent chercher dans ce bâtiment 5-6 femmes réfugiées à la fois. « C’est un réseau », dit Wassim, en ajoutant que la prostitution a augmenté dans cette zone dans les 7 mois précédentes.

(traduit de l’anglais par Cristina Del Biaggio)

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