Réfugiés : tous des profiteurs ?
Il est vrai que ce sont souvent des hommes jeunes qui demandent l'asile, et plus rarement des personnes âgées ou des familles. Cela tient à plusieurs raisons. D'abord, lors de situations de guerre civile et de tension politique, ce sont les jeunes adultes en âge de se battre, qui sont les premiers suspects ou qui risquent un enrôlement forcé. Ensuite, les familles elles-mêmes préfèrent parfois faire fuir celui qui a son avenir devant lui, alors que les parents âgés ont du mal à envisager aller refaire leur vie ailleurs, et préfèrent encore mourir sur la terre où ils ont toujours vécu. Par ailleurs, pour des questions culturelles, les femmes dans certains pays ne partent pas et surtout ne partent pas seules.
Enfin, les obstacles mis par les pays d'accueil à l'arrivée des réfugiés, font que le voyage s'effectue par des filières clandestines à hauts risques, extrêmement dangereuses pour les femmes et les enfants.
Le fait que nous ne pouvons pas accueillir tout le monde, et que des groupes vulnérables restent sur place, ne doit pas nous servir d'alibi pour repousser ceux qui arrivent chez nous.