Article paru dans la revue Migration Studies, en mai 2013. Cliquez ici pour lire l’article complet en anglais.
Résumé:
Le renvoi, compris comme étant le déplacement physique de quelqu’un contre sa volonté d’un territoire à un autre, est devenu un thème amplement traité dans le monde académique et dans le monde politique. Malgré une littérature toujours plus riche sur la législation et sur les politiques liées aux renvois, très peu d’études approfondies se penchent sur ce qui se passe après le renvoi. Dans cet article, les auteurs examinent les conséquences des renvois. Selon les auteurs, quel qu’ait été le motif premier poussant les personnes à quitter leur pays, le renvoi en tant que tel devient un élément supplémentaire rendant l’intégration ou la réintégration dans le pays difficile, voire impossible, et s’ajoute à l’impossibilité de réparer les dettes contractées pour la migration, l’existence de liens transnationaux et locaux, la honte de l’échec, et la perception d’une « contamination ».
Les auteurs se fondent sur des méthodes mixtes de collecte de données (quantitatives et qualitatives) en Europe et en Afghanistan.
(traduction de l’anglais par Cristina Del Biaggio)