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Emploi

Réfugié·es & emploi. Au-delà des idées reçues

Les personnes en quête d’une protection manifestent dès leur arrivée en Suisse le souhait de travailler ou de se former. Leur intégration et leurs conditions de vie en dépendent. Si des obstacles administratifs et légaux existent au départ -essentiellement pour les demandeurs et les demandeuses d’asile (permis N)- d’autres barrières peuvent freiner l’accès au marché de l’emploi, quel que soit le statut. Obstacles souvent liés à une méconnaissance des réalités administratives (signification des permis en termes d’employabilité et de durabilité du séjour, démarches administratives, reconnaissance des diplômes et compétences) ou à des représentations biaisées de la réalité (compétences et expérience des personnes ou stéréotypes).

Une brochure, publiée par Vivre Ensemble, interroge une dizaine d’idées reçues et clarifie les démarches et droits à l’emploi des personnes en fonction des statuts. Elle est disponible sur commande ou à télécharger ci-dessous en PDF.

! ADDENDUM

Page 5

Il est écrit « Les personnes dont la procédure est encore en examen (permis N) ont également le droit de travailler après 3 à 6 mois de séjour. »

En réalité, les personnes ont le droit de travailler dès la sortie d’un Centre fédéral d’asile (CFA), c’est-à-dire une fois attribuées à un canton.

Page 8

Il est écrit « Dans le cadre du programme d’aide vers l’emploi (PAVE), la Confédération propose de financer des cours de langue supplémentaires […] ».

Le PAVE est un projet genevois. Au niveau fédéral, il s’agit du Programme pilote d’aides financières à l’intégration professionnelle des réfugiés et des personnes admises à titre provisoire.

Merci pour votre attention.