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IRIN | Conditions de vie difficiles pour les réfugiés nigérians au Cameroun

Maroua, 8 octobre 2014 (IRIN) – Les milliers de Nigérians qui ont fui les attaques perpétrées par le groupe islamiste Boko Haram vivent entassés dans le camp de réfugiés de Minawao, établi dans la région de l’Extrême-Nord du Cameroun. Leurs conditions de vie sont de plus en plus insalubres et ils sont exposés au risque de rougeole et d’autres maladies, selon les agences d’aide humanitaire.

Pour lire la suite de l’article de IRIN, cliquez ici.

La population du camp est passée de 6 000 à 15 000 réfugiés au cours de ces quatre dernières semaines, d’après le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), ce qui met à rude épreuve les services fournis dans le camp.

« Le niveau de population nécessite la prise de mesures urgentes avec la mise en place de tentes supplémentaires et la fourniture d’installations sanitaires, comme des toilettes et de nouveaux puits », a dit Muhamat Alhidi, gestionnaire du camp pour le compte du HCR.

Le camp compte 110 toilettes en état de fonctionnement, ce qui veut dire que chaque toilette est partagée par 136 personnes en moyenne. En situation d’urgence, et notamment dans les camps de réfugiés, les standards internationaux recommandent une latrine pour 50 personnes. La construction de 500 latrines supplémentaires et l’installation de nouvelles tentes sont envisagées.

Environ 9 000 des résidents du camp vivent désormais dans des tentes communes pouvant accueillir 100 personnes chacune ou dans l’une des 14 salles de classe.