Aller au contenu
Documentation

IRIN | République centrafricaine: la crise en chiffres

Au cours de l’année passée, la violence n’a pas cessé en République centrafricaine (RCA) malgré de multiples accords de cessation des hostilités et autres tentatives visant à mettre fin au conflit. Depuis la mi-décembre, de nouvelles violences interethniques ont éclaté dans plusieurs localités du pays, poussant des milliers de personnes à fuir.

Article publié sur le site de l’IRIN, le 13 janvier 2014. Cliquez ici pour lire l’article sur le site de l’IRIN.

Des groupes d’observateurs des droits de l’homme comme Amnesty International et Human Rights Watch ont appelé à plusieurs reprises à renforcer l’obligation de rendre des comptes. La procureure de la Cour pénale internationale (CPI), Fatou Bensouda, a annoncé en septembre que la CPI était prête à ouvrir sa deuxième enquête en RCA.

IRIN s’est penché sur l’impact en chiffres de ce conflit interne.

2,7 millions: Nombre de personnes ayant un besoin immédiat d’aide humanitaire (sur une population totale de 4,6 millions).

1,5 million: Nombre de personnes en situation d’insécurité alimentaire (32 pour cent de la population), selon le Programme alimentaire mondial.

27: Nombre de soldats des forces internationales tués depuis le 5 décembre 2013 (22 soldats de l’ancienne MISCA, 3 soldats français de l’opération Sangaris et 2 agents de maintien de la paix des Nations Unies).

18: Nombre de travailleurs humanitaires tués depuis janvier 2014.

3: Nombre de journalistes tués en 2014 (deux Centrafricains et une française).

Plus de 300: Nombre de mosquées détruites en 2013 et 2014 (dont 26 dans la capitale), selon le porte-parole de la communauté islamique.

10’116: Nombres de membres des forces internationales déployés (7 509 membres du personnel militaire des Nations Unies, 1 107 policiers et 1 500 soldats français).

14 tonnes: Quantité de munitions saisies et détruites en 2014, selon l’opération Sangaris.

1500: Nombre d’armes saisies et détruites en 2014, selon l’opération Sangaris.

1714: Nombre d’anciens combattants de la Seleka cantonnés dans trois camps à Bangui.

Environ 12’000: Nombre d’anciens membres de la Seleka armés composant actuellement les trois factions de l’ancienne coalition.

75’000: Nombre estimé d’anti-balaka répartis dans tout le pays, selon leurs chefs de file. Selon d’autres sources, ils ne seraient que 20’000.

2000: Nombre d’anciens combattants de la Seleka transférés de leurs camps vers l’intérieur du pays par l’Organisation internationale pour les migrations en 2014.

105: Nombre d’organisations non gouvernementales (ONG) nationales et internationales intervenant dans le pays depuis décembre 2013.

2,3 millions: Nombre d’enfants touchés par le conflit en 2014.

28’000: Nombre d’enfants souffrant de malnutrition aiguë.

Plus de 430: Nombre d’enfants tués ou mutilés dans le conflit.

Entre 6000 et 10’000: Nombre d’enfants inscrits à l’école de 2012 à 2014.

108: Nombre de sites de personnes déplacées à l’intérieur de leur propre pays (PDIP) ouverts en décembre 2014 (34 à Bangui et 74 ailleurs dans le pays).

438’538: Nombre de PDIP au 7 janvier 2015 (dont 51’058 à Bangui).

423’300: Nombre de citoyens centrafricains toujours réfugiés dans les pays voisins (principalement au Cameroun et au Tchad).

613 millions de dollars: Montant demandé dans le cadre du plan de réponse stratégique pour 2015 visant à répondre aux besoins de deux millions de personnes en RCA.