Aller au contenu
Notre regard

Le Temps | Payer 290’000 francs ou accueillir neuf réfugiés: le choix qui divise l’un des plus riches villages d’Argovie

Oberwil-Lieli, dans le canton d’Argovie, est le théâtre d’une bataille sur l’asile. Dimanche, les citoyens de cette bourgade sont rappelés aux urnes pour ce choix: accueillir neuf réfugiés, ou payer.

Article de Céline Zünd, paru dans Le Temps, le 30 avril 2016. Cliquez ici pour lire l’article complet sur le site du Temps.

Photo: DidiWeidmann / Wikimedia Commons
Photo: DidiWeidmann / Wikimedia Commons

Au sud, quelques fermes éparses, des maisons traditionnelles et le clocher d’une église pointant vers les Alpes. Au nord, des villas modernes bordées de tulipes. Et au milieu, une forêt. Oberwil-Lieli, bourgade de 2200 âmes, est scindée en deux. Elle ne l’a jamais été autant depuis qu’en novembre dernier, une poignée de contestataires a décidé de s’opposer au puissant président de la commune, Andreas Glarner. L’élu UDC est prêt à débourser 290’000 plutôt que d’accueillir des réfugiés: le montant de l’amende prévue par le canton en cas de refus d’une collectivité de participer à l’asile.

Or depuis plusieurs semaines, une fronde villageoise s’est levée contre cette décision. L’assemblée communale sera ce dimanche le théâtre de la confrontation entre Andreas Glarner et ses détracteurs. Les citoyens devront choisir: payer ou accueillir neuf réfugiés. C’est le nombre de places que devrait créer la petite commune pour les requérants d’asile, selon la clef de répartition cantonale.

Cliquez ici pour continuer la lecture de l’article.