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Le Temps | Quand l’accueil des réfugiés se monnaie

Plusieurs cantons alémaniques exigent une compensation financière de la part des communes qui ne mettent pas de places d’accueil à disposition pour les réfugiés. Une pratique qui étonne en Suisse romande.

Article de Céline Zünd, publié le 8 mai 2016 sur le site du Temps. Cliquez ici pour lire l’article complet sur le site du journal.

Accueillir des réfugiés ou payer: c’est ainsi que le canton d’Argovie entend mettre en oeuvre sa politique d’asile. Une pratique révélée au grand jour par la décision d’Oberwil-Lieli, dimanche dernier, de payer 290’000 francs en 2016 pour ne pas avoir à créer une dizaine de places d’accueil pour des réfugiés. Le cas de cette petite commune, la seconde plus riche du canton, est exceptionnel. Pourtant, l’idée du «pay-to-not-play» fait son chemin dans les cantons alémaniques et en Europe: la commission européenne proposait ce mercredi, dans son plan de réforme de la politique d’asile, d’exiger une compensation financière aux pays qui n’accueillent pas suffisamment de réfugiés. Refuser d’accueillir des réfugiés selon les quotas établis par l’UE pourrait revenir cher aux Etats: 250’000 euros par personnes, estime le site Politico.

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