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Notre regard

Le Temps | «La police a traité des requérants comme des délinquants»

Avocate des neuf Ethiopiens qui ont été arrêtés dans la Mission permanente de leur pays, Me Laïla Batou fustige le comportement de la police genevoise. Elle dénonce des interrogatoires «inappropriés»

Article de Olivier Francey, publié dans Le Temps, le 17 novembre 2016. Cliquez ici pour lire l’article complet sur le site du Temps.

Arrêtés le 5 octobre par les forces de l’ordre alors qu’ils protestaient dans la Mission permanente d’Ethiopie à Genève, deux des 9 manifestants ont été auditionnés ce mercredi par la police internationale. Requérants d’asile, déboutés ou réfugiés, leur identité avait été transmise aux représentants diplomatiques, révélait le quotidien La Liberté. Depuis, ces opposants au régime d’Addis-Abeba affirment avoir été l’objet de pression, craignant également que leurs proches restés en Ethiopie soient victimes de représailles. Des accusations que réfute la représentation diplomatique éthiopienne. En parallèle, la Tribune de Genève annonçait l’ouverture d’une enquête de la police sous l’autorité de sa Cheffe Monica Bonfanti, n’excluant pas que l’Inspection générale des services – «la police des polices» – soit saisie du dossier.

Avocate des neuf Éthiopiens, Me Laïla Batou blâme le comportement «inadéquat» de la police genevoise dans cette affaire.

Cliquez ici pour lire l’interview de Me Laïla Batou.