PICUM | Alternatives à la détention de migrants: rapport et outils pour les ONG
La plateforme pour la coopération internationale sur les sans-papiers PICUM a publié le 5 février 2020 un rapport sur la détention des personnes migrantes, accompagné d’outils pour les ONG pour plaider contre la détention. L’organisation insiste sur l’importance de trouver des solutions alternatives avant de recourir à une telle mesure, qui a des conséquences négatives sur la santé mentale et la vulnérabilité des personnes, réduit leur confiance dans le système ainsi que leur volonté de coopérer et n’a aucun effet sur la durée de résolution des cas. PICUM rappelle également qu’en adoptant le Pacte mondial pour les migrations, les États se sont engagés à chercher des solutions alternatives à la détention et à poursuivre une approche basée sur les droits humains. La plateforme préconise des procédures plus humaines, efficaces et inclusives que la détention, à travers notamment une implication des organisations de la société civile, des gouvernements et des personnes migrantes. Dans sa brochure à destination des ONG, on retrouve des propositions concrètes pour faire entendre son plaidoyer par les autorités.
Le rapport « Briefing on Non-Detention of Migrants- some facts and figure » (en anglais uniquement), ainsi que la brochure » Outils à destination des ONG: plaider pour des alternatives à la détention dans le contexte des migrations » ont été publiés sur le site du PICUM le 5 février 2020.
Plaider pour des alternatives à la détention dans le contexte des migrations. Outils à destination des ONG
PICUM propose également des outils à destination des ONG, afin de trouver des alternatives à la détention dans le contexte des migrations. Elle encourage les ONG à « mener des actions de plaidoyer auprès des gouvernements afin qu’ils soutiennent le développement de projets-pilotes fondés sur le case management et adaptés à leur situation interne ». PICUM propose une démarche en trois points essentiels: « se concentrer sur les points communs » entre ONG et gouvernements, « montrer que les alternatives à la détention bénéficient à tout le monde » et « rappeler que les alternatives à la détention constituent une obligation juridique ».
[caption id="attachment_57790" align="aligncenter" width="531"] Source: PICUM, « Plaider pour des alternatives à la détention dans le contexte des migrations. Outils à destination des ONG »[/caption]