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agenda

8 mars | Journée internationale des luttes féministes
8 mars 2023 7:06 — 23:59

Lieu

Toute la Suisse

Organisation

COORDINATION ROMANDE DES COLLECTIFS DE LA GRÈVE FÉMINISTE

En route vers le 14 juin. LA COORDINATION ROMANDE DES COLLECTIFS DE LA GRÈVE FÉMINISTE répertorie sur son site les différentes manifestations organisées en Suisse romande pour la journée du 8 mars.

Le 8 mars 2023 en Suisse Romande


FRIBOURG
16H-18H STAND pl. de la Gare
18H RASSEMBLEMENT l’Equilibre
20H SOIRÉE-DISCUSSION : COMMENT FAIRE LA GRÈVE FÉMINISTE? Centre Le Phénix

GENÈVE
17H MANIFESTATION, Rue du Mont-Blanc, devant la Poste


JURA
13H30-17H30 RASSEMBLEMENT, Gare de Delémont
15H24 DESTRUCTION DU MUR DE LA HONTE ET PRISES DE PAROLE
18H VERNISSAGE DE L’EXPO FEMME! Espace Noir, St-Imier
19H30 APÉRO OFFERT ET FILM Cinélucarne du Noirmont


NEUCHÂTEL
18H MANIFESTATION, pl. de la Gare.


VALAIS
19H CONFÉRENCE VERS UNE ÉDUCATION ÉGALITAIRE, AVEC CAROLINE DAYER, Médiathèque de Sion

VAUD
18H MANIFESTATION, pl. de la Riponne


Plus d’informations:
WWW.GREVEFEMINISTE.CH ou WWW.14JUIN.CH

Les deux revendications liées aux droits des personnes en exil dans le manifeste de la grève

10. Parce que lorsque nous venons d’ailleurs, nous vivons de multiples discriminations. 

Si nous partons, c’est à cause d’une économie mondialisée qui a appauvri nos pays d’origine, à cause aussi des guerres et de la violence que nous subissons. Ici, nos diplômes et nos formations ne sont pas reconnues. Ainsi, nous sommes souvent confinées dans les tâches domestiques et les métiers de soin. Nous nous occupons des enfants, des personnes âgées, des ménages. Des tâches invisibles, non reconnues et non valorisées. Dans certains cas, nous sommes à disposition 24 heures sur 24, parfois sans statut légal. Par notre travail, nous permettons à d’autres femmes d’accéder à l’emploi, de faire carrière. Nous voulons un véritable accès à la justice, sans risque d’être expulsées. Nous demandons que notre statut soit régularisé, que nos diplômes soient reconnus et nous réclamons une législation qui nous protège contre les formes multiples de discriminations que nous subissons en tant que femmes, migrantes et travailleuses.      

11. Parce que le droit d’asile est un droit fondamental, nous demandons le droit de rester, lorsque nos vies sont en danger. 

Le droit d’asile ne tient pas compte des violences spécifiques au genre, ni dans notre pays d’origine, ni pendant le parcours migratoire, ni dans le pays d’accueil. Les violences que nous subissons sont souvent indicibles et lorsqu’elles sont dites, elles ne sont pas écoutées. Notre droit de séjour dépend de celui de notre conjoint: une logique inacceptable. Nous revendiquons le droit à être protégées dans le pays où nous demandons l’asile, quel que soit notre statut marital, notre couleur de peau, notre nationalité, notre orientation sexuelle, identité de genre ou notre affiliation religieuse.