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Revue

VE 83 / juin 2001

Deux ans après la mort d’un réfugié palestinien, mort étouffé par ceux qui étaient chargés de le refouler, voici la mort d’un jeune nigérian, décédé sans raison, à en croire les autorités, alors que des policiers valaisans venaient l’embarquer pour le conduire à Kloten. Mais voilà qu’à travers leur mort, ceux qui n’étaient que des anonymes de l’asile, deviennent des êtres humains, avec un nom et une histoire. Et nous découvrons dans la presse, avec le portrait de Samson Chukwu, le visage d’un homme doux, souriant à la vie. «Un gaillard sensible» qui a tenté autant qu’il le pouvait de se frayer un chemin dans l’existence à coup de petits boulots et dont le caractère enjoué lui a valu de nombreux amis à travers la Suisse.

Editorial | L’asile à mort

Vaud | Retour des Kosovars pour reconstruire leur pays: La grande illusion!

Commission de recours | Surcharge endémique et baisse du taux d’acceptation: Grosse fatigue à la CRA

Témoignage | Comme une criminelle

Programmes d’occupation | Comment occuper ceux qu’on empêche de travailler? Une nouvelle forme de travail au noir

Genève | La Maison de la Croisette: Un lieu multiculturel

Accueil | L’insoutenable réalité des camps de réfugiés: «Une violence quasi ordinaire»

CHRONIQUE SUISSE | du au 22 mai 2001

CHRONIQUE EUROPE | du 13 mars – 11 mai 2001

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