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Notre regard

CHRONIQUE SUISSE |13 juin – 31 juillet 1999

13.06.1999

Royaume-Uni, Am-nesty International (AI) dénonce les conditions de rétention et le manque de soins dont sont victimes les demandeurs d’asile mineurs.

24.06.1999

Belgique, les gardiens du centre de rétention 127bis sont une nouvelle fois accusés d’avoir utilisé la violence contre des requérants d’asile déboutés qui s’opposaient à leur expulsion. Depuis le 4 mai, les oeuvres d’entraide n’ont plus accès aux centres de rétention, et la communication avec les détenus est sévèrement réglementée.

25.06.1999

Allemagne, levée de l’arrêt des expulsions par la force pris il y a près de 4 semaines, suite à la mort par étouffement, le 28 mai, d’un requérant d’asile soudanais débouté, qui avait été bâillonné et sanglé sur son siège d’avion.

08.07.1999

Allemagne, 1er vol reconduisant les réfugiés kosovars chez eux, assorti d’une aide au retour. Le 20 juillet, la France met en place un dispositif d’aide au retour volontaire des réfugiés kosovars, assorti d’une aide financière, comprenant notamment la possibilité pour le chef de famille d’effectuer un voyage exploratoire de 10 jours. Le 26 juillet, 1er vol de retour de Kosovars réfugiés au Royaume-Uni, assorti d’une aide à la réinstallation. Même scénario en Suède. En dépit des explications indiquant que les infrastructures ont été détruites, que les mines sont légion, que des milliers de bombes à fragmentation de l’Otan non explosées jonchent le sol, et que plus de 20’000 puits ont été souillés, de nombreux Kosovars veulent rentrer chez eux dès que possible.

19.07.1999

L’Union européenne (UE)va assouplir ses sanctions contre la Yougoslavie. Pour commencer, elle décide de mettre fin à l’embargo aérien.

23.07.1999

Royaume-Uni, dans un jugement le Tribunal d’appel estime que la France et l’Allemagne ne sont pas des pays tiers sûrs, pour les requérants d’asile qui craignent une persécution non étatique.

31.07.1999

Italie, depuis la fin des bombardements, plus de 3’000 Tziganes de Yougoslavie fuyant les agressions menés par l’Armée de libération (UCK) qui les accusent d’avoir collaborés avec les Serbes, ont été repêchés par des marins italiens. Aujourd’hui, 1’010 personnes sont arrivée à Bari.