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Comptoir

TdG | A Lesbos, après le calvaire en mer, celui du hotspot

Les réfugiés rescapés de la mer subissent un apartheid dans le hotspot voulu par Bruxelles.

Article de Effy Tselikas, publié dans la Tribune de Genève, le 29 octobre 2015. Cliquez ici pour lire l’article complet sur le site de la TdG.

Des policiers de Frontex, l’agence de sécurité européenne chargée de la surveillance des frontières, vérifient un par un leurs documents par crainte de faux papiers. Les plus recherchés, parfois achetés à prix d’or dans les bas-fonds Istanbul ou d’Izmir, sont les passeports syriens. Les seuls qui donnent d’emblée le droit au titre salvateur de réfugié politique. Tout est mis en place pour distinguer les vrais Syriens des autres qui se disent de Damas ou d’Alep. Chacun laisse ses empreintes digitales et un traducteur arabe leur pose quelques questions d’allure anodine: nommer la femme du président syrien Assad ou reconnaître un billet de banque syrien. Le test est implacable.

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