La Suisse n’accorde l’asile aux déserteurs syriens que de manière très limitée, car ceux-ci sont rarement en mesure de prouver qu’ils seraient exposés à des sanctions disproportionnées en cas de retour. Ce faisant, la Suisse ignore les recommandations du HCR qui considère que les réfractaires et les déserteurs présentent un profil à risque sous l’angle du droit d’aile.
Article de Michael Pfeiffer, juriste à l’OSAR, publié le 27 janvier 2016 sur le site de l’OSAR. Cliquez ici ou sur l’image ci-dessous pour télécharger l’article en format pdf.
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