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Notre regard

Le Temps | Prise en charge psychique des réfugiés: l’Allemagne à bout

Une série d’attaques à caractère terroriste a relancé le débat autour de la prise en charge des réfugiés. Les besoins sont bien supérieurs aux capacités.

Article de Nathalie Versieux, publié dans Le Temps, le 1er août 2016. Cliquez ici pour lire l’article complet sur le site du quotidien.

L’Allemagne serait-elle menacée par la présence sur son sol de nombreux réfugiés traumatisés et non pris en charge? «Les syndromes post-traumatiques provoquent en général plutôt une réaction dépressive, rappelle Elise Bittenbinder. Parfois aussi la possibilité d’agressions, mais en général dirigées contre soi-même. Les suicides sont possibles. Mais rarement avec pour objectif de tuer d’autres personnes. Le traumatisme seul n’est pas un facteur de radicalisation. Pour passer à l’acte terroriste, il faut aussi que la personne n’ait plus aucune perspective, ne voit plus de sens à sa vie.»

«Les personnes traumatisées ont un incroyable potentiel de résilience», ajoute Dietrich Koch. Le simple fait d’avoir une tâche quotidienne à accomplir, la présence d’une oreille attentive et surtout la fin de l’incertitude sur l’issue de leur demande d’asile suffiraient dans bien des cas à soulager les réfugiés.

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