Aller au contenu
Notre regard

Le Temps | Ces auditoires de l’Université qui s’ouvrent aux réfugiés

Diplômés dans leurs pays, ils souhaitent poursuivre leur cursus académique en Suisse. C’est désormais possible dans plusieurs cantons. Le Temps a suivi l’un d’eux: Tarek, 28 ans, chrétien orthodoxe de Syrie qui espère bien décrocher son master en chimie.

Article de Olivier Francey, publié dans Le Temps, le 19 septembre 2016. Cliquez ici pour lire l’article complet sur le site du Temps.

«Enfin.» Cela fait 20 mois que Tarek Joeseph Nassour a foulé le sol genevois, et par la même occasion, a suspendu des études de chimie entamées à Damas. Ce lundi, le jeune homme de 28 ans a pu officiellement ouvrir les portes des auditoires de l’Université de Genève pour poursuivre ce qu’il avait entamé dans la capitale syrienne. Mais plus crucial encore, ce titulaire d’un permis B peut recommencer à rêver de devenir professeur depuis que sept des neuf Facultés que dénombre l’institution autorisent l’accès de leurs cours aux réfugiés résidant dans le canton. Soutenu par le rectorat, le bureau à l’intégration des étrangers (BIE) et la faîtière des associations d’étudiants de l’Université (CUAE), le programme «Horizon académique» porte bien son nom: offrir des perspectives d’avenir.

560x200_horizon_accueil

(…)

Cette formation, Tarek espère la voir aboutir. Magistrat de tutelle du bureau de l’intégration, Pierre Maudet, concède que la «garantie à l’emploi» n’existe pas. «Mais le but du programme est de créer une spirale ascendante et positive. C’est en offrant des formations adaptées au parcours et au potentiel des personnes migrantes qu’elles s’intègrent le mieux, socialement et professionnellement.» L’édile libéral-radical poursuit: «Je constate aussi que cet effet positif est communicatif sur l’entourage de la personne bénéficiaire de mesures intelligentes. Assigner un migrant à des tâches subalternes parce qu’il est migrant est un échec assuré de son intégration.»

Cliquez ici pour continuer la lecture de l’article.