Aller au contenu
Notre regard

Bainvegni Fugitivs Marsch | Retour sur la soirée « Quand la solidarité devient un délit »

Dans le cadre du passage de l’étape genevoise de la Bainvegni Fugitivs Marsch, la soirée autour du délit de solidarité organisée par la Coordination asile.ge et Stopexclusion a reçu un bel écho. 

Pour parler du délit de solidarité, plusieurs intervenants apportant des éclairages complémentaires se sont succédé. Lisa Bosia, députée tessinoise condamnée à une peine pécuniaire pour avoir facilité l’entrée «irrégulière» en Suisse de 24 migrants, dont des mineurs non-accompagnés, et initiatrice de la Bainvegni Fugitivs Marsch. Charles Heller chercheur et réalisateur, co-fondateur de la plateforme Watch The Med et co-auteur du rapport « Blaming the rescuers » sur la criminalisation des ONG secourant les naufragés en Méditerranée. Camille Maulini, avocate de profession et membre des juristes progressistes, qui a apporté un éclairage sur le cadre légal suisse en la matière et sur son application à Genève.

Pour prolonger la réflexion autour de cette thématique, vous pouvez écouter le journal RTS info du vendredi 24 novembre 2017, en cliquant ici . Vous y entendrez des informations sur la Bainvegni Fugitivs Marsch ainsi qu’une interview de Camille Maulini qui évoque l’article 116 de la loi sur les étrangers « Incitation à l’entrée, à la sortie ou au séjour illégaux » et demande son abrogation.

A lire également en lien avec ce sujet,  l’article du Temps publié le 23 novembre et intitulé « Tout le monde était responsable d’appeler un médecin » en cliquant ici. L’auteure, , raconte le procès d’un garde-frontière accusé d’avoir refusé de l’aide à une réfugiée syrienne qui faisait une fausse couche. Cette citation du commandant des gardes-frontières rappelle la frontière tenue qu’il existe entre « non assistance à personne en danger » et « délit de solidarité ».