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Documentation

CNCD-11.11.11 | Migration et asile : analyse du pacte européen

Près d’an et demi après la présentation, le 23 septembre 2020, d’une proposition de nouveau pacte européen sur la migration et l’asile, celui-ci n’est pas encore finalisé, les négociations entre les Etats membres étant toujours en cours. Le Centre national de coopération au développement belge (CNCD-11.11.11), qui coordonne les voix de 90 ONG, syndicats et associations engagées dans la solidarité internationale, a réalisé une analyse de ce projet de nouveau pacte européen sur la migration et l’asile, que nous relayons ci-dessous.

Photo : « Flags of the European Union in front of the EU-commission building « Berlaymont » in Brussels », Christian Lue

L’analyse réalisée par Cécile Vanderstappen, chargée de recherche et de plaidoyer Justice Migratoire au CNCD-11.11.11, est également accessible sur le site internet de l’organisation. Elle a été publiée dans la collection Point Sud du mois de février 2022.

« La Justice migratoire a pour fondement le respect des droits fondamentaux, l’égalité dans toutes ses dimensions et la solidarité. Elle nous permet de concevoir les migrations sous un angle positif. La Justice migratoire passe d’abord par des partenariats égalitaires en faveur d’un développement durable, afin que tout être humain puisse vivre dignement là où il est né. Elle se concrétise par l’ouverture de voies sûres et légales de migrations, ainsi que par des politiques d’intégration sociale et de lutte contre les discriminations dans les pays d’accueil, afin de rendre les politiques migratoires cohérentes avec les Objectifs de développement durable.

Les Nations Unies ont adopté fin 2018 un Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières qui esquisse les contours de ce que pourrait être la justice migratoire au niveau international. L’Union européenne a quant à elle assisté à (et surtout engendré) de nombreux drames migratoires et ce notamment depuis 2015 mais s’entête pourtant dans une logique répressive et d’externalisation et surtout incapable de remettre profondément en question sa politique migratoire. »

Cécile VANDERSTAPPEN, chargée de recherche et de plaidoyer Justice Migratoire