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agenda

Genève | Atelier «Désinformation, préjugés & migrations»
8 octobre 2025 18:00 — 20:00

Lieu

Maison Internationale des Associations (MIA), 15 rue des Savoises, 1205 Genève, salle Carson

Organisation

asile.ch & MIA, dans le cadre de la Semaine de la démocratie

Dans le cadre de la Semaine de la démocratie organisée parle canton de Genève, asile.ch animera un atelier pour démêler le vrai du faux face à l’information sur l’asile et les migrations. L’objectif est de sensibiliser et d’outiller le public vis-à-vis du rôle qu’il joue dans la réception et la propagation d’une information factuelle et dénuée de préjugés.

Problématique

Le grand public est régulièrement exposé aux titres de journaux, campagnes politiques et post sur les réseaux sociaux véhiculant de fausses informations et des discours discriminatoires sur la migration et l’asile, sans toujours avoir les outils pour les décrypter. Des contenus qu’il peut être amené à partager, contribuant à diffuser, souvent involontairement et inconsciemment, un certain nombre d’idées reçues et de stéréotypes. Des préjugés qui peuvent conduire à des discriminations et à l’exclusion des personnes concernées.

L’atelier

Des préjugés, nous en avons tous. S’appuyant sur des coupures de presse, d’exemples sur les réseaux sociaux, de discours et/ou d’extraits audiovisuels ainsi que sur les outils de sensibilisation développés par asile.ch, l’atelier interroge les idées reçues fréquemment véhiculées sur l’asile et la migration. A l’aide d’un quiz interactif, les préjugés les plus fréquents sur les personnes issues de la migration sont mis en lumière avant d’être déconstruits à l’aide d’outils de compréhension (données factuelles et chiffrées, sources d’information, explications liées aux catégories d’étrangères et étrangers et les raisons de leur présence en Suisse). À partir de ces connaissances, la personne, qu’elle soit lectrice, auditrice ou interlocutrice est éveillée au recul critique, au traitement médiatique des questions d’asile et de migrations, à l’impact des mots et des images, et surtout à ce qu’elle contribue -ou non- à véhiculer. 

En travaillant ensuite sur des formulations alternatives, elle acquiert également des outils lui permettant de contribuer activement à une information dénuée de préjugés dans l’espace et le débat publics et sur les réseaux sociaux.