Autorisation de travailler | Quand l’administration manipule le parlement. Les petits mensonges du DFJP
18’378 signatures avaient été déposées le 26 juin 2000 aux Chambres fédérales à l’appui de la pétition de Solidarité sans frontières contre l’interdiction de travailler imposée aux requérants d’asile. Une interdiction qui, contrairement à ce qu’on affirme souvent, ne se limite pas aux trois ou aux six premiers mois, mais se prolonge bien souvent pendant des années à travers de multiples restrictions qui empêchent les réfugiés sous statut précaire de vivre dignement. Une politique de dissuasion qui coûte des centaines de millions par an mais qui ne semble pas prête d’être remise en question si on en juge par la façon dont le Département fédéral de justice et police (DFJP) a répondu à cette pétition.