TdG | L’afflux de réfugiés devient un business très lucratif
Allemagne. Hôtels, écoles, traiteurs, gardiens, entreprises du bâtiment, médecins… tout le monde profite de la «crise des migrants».
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Avec plus d’un million de réfugiés arrivés en 2015 et peut-être encore 500’000 cette année, les collectivités locales cherchent d’urgence des logements pour les demandeurs d’asile qui vivent actuellement dans des halls de sport, des aéroports fermés ou dans des tours de bureaux désaffectés. Elles sont prêtes à payer des fortunes pour résoudre ce problème humanitaire. La Ville de Berlin, débordée par la crise, négocie actuellement avec une chaîne hôtelière pour héberger 10’000 réfugiés dans 22 hôtels de la capitale. Le groupe a exigé 50 euros par réfugié et par nuit, soit un coût de 1500 euros par mois contre 300 euros dans un foyer «normal». Pour la chaîne hôtelière, c’est tout gagnant: un taux d’occupation à 100%, pas d’impayés et très peu de frais.
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