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Notre regard

SOSF| Nous dénonçons !

SOSF, campagne « Wir klagen an – Nous dénonçons »

Solidarité sans frontières (SOSF) dénonçait le 18 mars 2020 le manque de mises en place de mesures sanitaires pour les personnes migrantes vivant en foyer. Aujourd’hui encore, les conditions de vie dans les centres d’asile ne permettent toujours pas à leurs habitant.e.s de se protéger contre la pandémie comme le reste de la population. SOSF lance une campagne « Wir klagen an – Nous dénonçons », assortie d’un manifeste, qui dénonce les conditions de vie dans ces centres. De riches témoignages vidéos et écrits sont à lire sur le site. En parallèle, une plainte pénale a été déposée contre la Direction de la sécurité du canton de Zurich, le service social cantonal et la société privée ORS Service AG. SOSF, les Juristes démocrates de Suisse (JDS) et plusieurs personnes lésées, qui sont hébergées dans les centres de renvoi du canton de Zurich, leur reproche de ne pas avoir ou de ne pas avoir suffisamment respecté leur devoir de protection et d’action et les recommandations de la Confédération pour endiguer la pandémie de coronavirus dans les centres de renvoi, et d’avoir violé diverses dispositions du code pénal suisse et de l’ordonnance COVID-19.

Nous relayons ci-dessous le texte de la campagne publié le 28.05.2020 sur leur site.

Nous dénonçons!

Alors que le Conseil fédéral exhorte la population à garder ses distances, les habitant-e-s des centres d’asile vivent toujours dans des conditions indignes et des espaces restreints.

Signez maintenant le manifeste “Nous dénonçons” ! Cela permettra d’augmenter la pression sur les autorités pour qu’elles cessent de traiter les exilé-e-s comme des êtres humains de seconde classe.

Signez maintenant

Des mesures de protection pour toutes et tous!

Le système d’asile mis en place en Suisse durant les dernières années isole, précarise et aliène les personnes exilées. Les conditions de vie difficiles qui découlent de ce système se sont encore gravement empirées pendant la pandémie de coronavirus: alors que le Conseil fédéral impose à la population de respecter les distances interpersonnelles, les résident-e-s des centres vivent dans des espaces exigus et dans des conditions indignes.

Dans beaucoup de centres ou foyers pour les personnes relevant de l’asile, les recommandations de l’OFSP sont clairement violées. Les responsables de cette situation mettent non seulement les personnes qui y habitent en danger, mais risquent également une propagation plus rapide du virus.

Alors qu’en raison de la crise des solutions ont été trouvées dans de nombreux domaines, le régime d’asile semble devoir être maintenu coûte que coûte. Les responsables politiques préfèrent ignorer les mesures de protection imposées par la Confédération plutôt que d’assouplir, même légèrement, leur système répressif.