SACR 2025 | Atelier Fake news & migration: décrypter les préjugés
Rejoignez-nous le 26 mars à Genève et le 10 avril à Neuchâtel, dans le cadre de la Semaine d’actions contre le racisme (SACR), pour aborder le rôle des médias et des réseaux sociaux dans la propagation de fake news et obtenir des clés pour décrypter leurs mécanismes.
Genève | Fake news, préjugés et migration
(en partenariat avec le Service Agenda 21 Ville de Genève)
- Mercredi 26 mars de 18h30 à 20h30
- Impact Hub Rue Fendt 1, 1201 Genève
- Entrée libre (selon place à la disposition), tout public – merci de vous inscrire
Neuchâtel | Fake news & migration : décryptons les préjugés (en partenariat avec l’AMAR et le COSM)
- Jeudi 10 avril de 18h30 à 20h30
- Rue de la Coquemène 1, 2000 Neuchâtel
- Entrée libre (selon place à disposition), tout public – merci de vous inscrire
Nous sommes régulièrement exposé·es à des titres de journaux, campagnes politiques et publications sur les réseaux sociaux qui véhiculent des idées reçues, discours discriminatoires et fake news sur la migration et l’asile. Comment les repérer ? Quel est l’impact des mots et des images sur nos représentations ? C’est ce que nous verrons avec vous, le 26 mars et le 10 avril prochain. Et également avec une classe du secondaire II à Neuchâtel (événement non ouvert au public).
Le racisme décomplexé à Neuchâtel et Le racisme à l’ère du numérique à Genève : les thèmes choisis pour la Semaine d’Action contre le racisme résonnent pour asile.ch. En collaboration avec l’AMAR, le Service de la cohésion multiculturelle du canton de Neuchâtel et le Service Agenda 21 de la ville de Genève, nous mènerons trois ateliers pour interroger les idées reçues sur l’asile et la migration, analyser le traitement médiatique et le rôle des réseaux sociaux et fournir des outils pour contrer les discours de haine.
Nos interventions prennent place aux côtés d’autres ateliers, conférences, tables rondes, etc., que vous retrouvez dans les programmes de la SACR Genève et Neuchâtel. Au passage, ces deux villes ne sont pas les seules à organiser et animer cette semaine thématique – si vous n’avez pas l’occasion de nous rejoindre, n’hésitez pas à jeter un œil aux activités qui se déroulent plus proches de chez vous.
Sensibiliser au poids et au choix des mots: une mission d’envergure
Il y a plus de 10 ans, asile.ch (ex-Vivre Ensemble) lançait le Comptoir des Médias, avec l’intention de décrypter le traitement médiatique relatif aux thématiques d’asile et de migration et d’outiller les professionnel·les des médias. Aujourd’hui, nous ne sommes de loin pas les seul·es à constater que le besoin de clés de compréhension pour lire l’information est réel, et à tout âge, et que les rouages qui sous-tendent la production de « l’information » se diversifient et se compliquent.
D’une part, le contexte actuel et la diffusion en accéléré des débats et des opinions (versus les faits), notamment via leur glissement vers les réseaux sociaux et l’internet de manière générale, modifient la manière dont l’information est appréhendée et traitée. Plus de sensation, moins de contexte. De l’autre, les mécanismes consuméristes propres aux réseaux sociaux tendent à amoindrir la qualité de l’information en même temps qu’ils la démultiplient. Plus d’informations, moins de données de qualité. À cela s’ajoute la démocratisation de l’accès à l’intelligence artificielle, avec ses opportunités et ses risques. Elle permet entre autres de créer des images, des vidéos, des sons, de façon tout à fait artificielle. La simulation de la réalité qu’elle permet a atteint des résultats si probants qu’il devient quasi impossible de détecter à l’œil nu une production générée par l’IA. Si elle peut développer notre imagination, l’IA, mal encadrée et utilisée, peut aussi nous éloigner de la réalité. Plus de fake, moins de réel. Et à l’ère de la post vérité et des alternatives facts, le risque est de voir nos valeurs métamorphosées. Plus d’opinions personnelles, moins d’information véritable.
Fort heureusement, de nouveaux réflexes sont apparus et de nouveaux outils ont émergé. Et la bonne nouvelle, c’est que chacun·e détient la capacité d’éveiller son sens critique pour favoriser la vraie information. Pour contrer trolls et fake news, qui alimentent un climat de doute et de suspicion, et construire un débat public basé sur la réalité des faits. Il est d’autant plus crucial de s’intéresser au poids des mots et des images quand il est question d’asile et de migrations.
