5.1 Pas de certificat de travail à l’arrivée ?
Cela ne signifie pas qu’elles n’ont pas acquis d’expérience professionnelle dans leur pays d’origine.
En 2024, parmi les personnes admises à titre provisoire ou avec le titre de réfugiées nouvellement arrivées en Suisse et de plus de 16 ans :
- 36% avaient une expérience professionnelle de plus de 5 ans
- 26% une expérience de 1 à 5 ans
- 38% avaient une expérience professionnelle inférieure ou égale à un an.[1]Secrétariat d’État aux migrations, Suivi de l’encouragement de l’intégration – Indicateurs PIC/AIS, … Lire la suite
À noter aussi que dans certains pays, les certificats de travail ne sont pas répandus. Il se peut donc que la personne ait travaillé dans son pays d’origine, ou ailleurs, mais que son employeur ne lui ait pas remis de certificat de travail. Cela ne signifie pas pour autant qu’elle n’a pas travaillé et acquis des compétences transférables en Suisse.
« Je viens d’Éthiopie. J’ai un bachelor en business management et j’ai travaillé un an et demi dans les télécoms. En arrivant en Suisse, j’ai d’abord été à l’aide d’urgence et je n’avais donc pas le droit de travailler. C’était très dur. Ce n’est pas logique : les gens ne peuvent pas rester ici et ne pas travailler. Ce n’est pas à l’État de payer pour eux. »
Tizalu Mingst, qui travaille depuis à la garderie du Servan, à Lausanne
Notes
| ↑1 | Secrétariat d’État aux migrations, Suivi de l’encouragement de l’intégration – Indicateurs PIC/AIS, https://www.sem.admin.ch/sem/fr/home/integration-einbuergerung/integrationsfoerderung/monitoring/kennzahlen-kip-ias.html, page consultée le 30.10.2025. |
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