VE 85 / décembre 2001
Les réfugiés reconnus s’intègrent mal. C’est une étude de l’Organisation suisse d’aide aux réfugiés (OSAR) commandée par l’Office fédéral des réfugiés (ODR) qui le souligne, et toute la presse, le 16 novembre dernier, y est allée de son compte rendu pour récapituler les conclusions de cette enquête: l’accès au travail et l’apprentissage de la langue se font mal. Bref, malgré 80 millions de subventions à l’intégration, en plus des frais d’assistance, les résultats laissent à désirer. Intégration difficile? Voilà bien une vérité de La Palice. Toute notre politique d’asile est orientée vers la dissuasion et l’exclusion. Et l’on voudrait qu’après des années de marginalisation, les rares rescapés de cette logique entrent facilement dans une logique d’intégration?
Editorial | Faillite de l’intégration, faillite de l’ODR
Srebrenica: le massacre continue
Assistance | Genève: Une vie au rabais
Assistance | Spécificité soleuroise: «La famille ethnique»
Procédure | Ambassades: L’ODR s’informe mal
Formation | 10ème anniversaire de «Français en Jeu»: L’arme des mots
Vaud | Association ARRAAPA: Parole aux réfugiés
Mesures de contrainte | Une 3ème victime: N’oubliez pas Hamid Bakiri!
CHRONIQUE SUISSE | du 1er septembre au 26 novembre 2001
CHRONIQUE EUROPE | du 15 août – 29 octobre 2001