VE 86 / février 2002
Entre le 11 et le 25 janvier, une dizaine de Kurdes, originaires de Turquie, ont entamé une grève de la faim pour protester contre les brimades que le règlement du centre d’hébergement de Mettlen (Appenzell) leur fait subir quotidiennement. Une grève de la faim qui leur est apparue comme le seul mode d’expression à leur portée, comme c’est le cas dans leur pays d’origine, ou de tels mouvements sont parfois la dernière possibilité pour les Kurdes de protester contre l’oppression. Les brimades que voulaient dénoncer ces réfugiés ont pour nom: contrôle des présences dans le centre deux fois par jour, traitements médicaux insuffisants, amendes en cas de non-respect du règlement, fermeture de la cuisine en dehors des heures de repas (et donc impossibilité de se préparer un simple thé chaud), attitude arbitraire du personnel à l’égard des visites, téléphones et télévisions accessibles seulement dans des périodes limitées.
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