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Revue

VE 93 / juin 2003

L’asile n’est pas un jeu. On ne choisit pas d’être un réfugié, on le devient. On ne quitte pas son pays d’origine comme on part en vacances à l’étranger en choisissant sa destination et son trajet, et en ayant la possibilité de prendre dans ses bagages de l’argent, des médicaments, des vêtements, de la nourriture, une arme, de la drogue, des faux papiers ou… un passeur. Pour une personne qui doit quitter son pays dans l’urgence, les choix sont restreints voire inexistants, et pour ceux qui fuient des situations de guerres civiles ou de troubles politiques, c’est uniquement une question de survie. Il n’y a souvent pas d’autres options possibles, comme voudrait pourtant le faire croire l’ODR. Tout comme il n’y a pas dans la réalité plusieurs essais possibles pour ceux qui n’obtiennent pas l’asile.

Editorial | L’asile n’est pas un jeu!

Accueil | Vivre comme un requérant d’asile: Paroles aux premiers concernés

Ville de Lausanne | Migrants clandestins: Etat des lieux

Législation | Démantèlement du droit d’asile (suite). Un arrêté urgent pour septembre?

Législation | Révision de la loi sur les étrangers. Usage accru de la détention

CHRONIQUE SUISSE | du 28 mars au 1er juin 2003

CHRONIQUE EUROPE | du 26 mars – 25 avril 2003

 

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