Aller au contenu
Revue

VE 103 / juin 2005

Depuis 28 avril dernier, le canton de Vaud a pris de nouvelles mesures limitant l’accès des requérants d’asile à l’emploi. En effet, toutes les personnes exerçant une activité lucrative dont la demande d’asile avait été rejetée sont priées de prendre congé de leur emploi. Au total, ce sont plusieurs centaines d’hommes et de femmes contribuant à l’économie du pays qui sont poussés à la mendicité et à la charge du contribuable. Dans les couloirs du Grand Conseil vaudois, certains représentants de la droite soutiennent que «cette nouvelle mesure vise à inciter les requérants déboutés à perdre toute illusion de vivre en Suisse». Une affirmation à prendre avec des pincettes. L’initiative pourrait aussi se transformer en autogoal, au moins pour une raison: parmi les personnes concernées par la mesure se trouvent de nombreux ressortissants de pays qui refusent de «collaborer avec Berne». En clair, certains pays refusent de délivrer des documents d’identité à leurs ressortissants frappés d’une décision de renvoi de la Suisse.

Editorial | La politique vaudoise déraille

Lausanne | Interdictions de territoire. Petit drame en cinq tableaux

Délinquance | Statistiques des infractions commises par les requérants. Beaucoup de chiffres, peu de clarté

Journée des Réfugiés 2005 | Respecter la dignité humaine

Vaud | Le conseil d’Etat choisit l’expulsion pour les «523»

NEM | L’aide d’urgence: Un alibi pour justifier l’injustifiable?

Procédure | Avec ou sans mandataire: Une différence de taille!

Loi sur l’asile | Nouvelle crise d’urticaire contre le TF. Christoph Blocher récidive

CHRONIQUE EUROPE | du 22 mars – 11 mai 2005

CHRONIQUE SUISSE | du 20 mars au 20 mai 2005

 

Envie de la version complète?