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Revue

VE 124 / septembre 2009

La xénophobie affichée et pratiquée par l’Italie ne fait souvent l’objet que d’un débat aseptisé dans notre pays. Et de fait, la décision du Parlement suisse s’inscrit dans une longue tradition de politique de rejet de l’étranger. Le discours sur l’Überfremdung (surpopulation étrangère) fait largement recette depuis le début du XXe siècle. Au point d’être devenu partie intégrante de la législation suisse de l’asile et des étrangers.

Ainsi porté par l’autorité publique, ce concept a toujours conduit à des politiques discriminantes. Il a avivé le sentiment – somme toute humain – de peur de l’inconnu, de l’autre, pour le représenter comme une menace pour la Suisse et pour son homogénéité. Les partis identitaires l’ont vite compris, amplifiant à outrance la stigmatisation de l’étranger que ce discours induit.

Editorial | La société métissée et ses ennemis

Réflexion | Les valeurs au-dessus du droit

Témoignage | «Le règlement n’admet aucun sentiment!»

Mobilisation | L’aide d’urgence largement contestée dans le canton de Vaud

Somalie | Un pays sans Etat, une population sans espoir

Décryptage | Projet de révision de la loi sur l’asile: le diable se cache dans les détails

Témoignage | Une maison à soi ou les petits bonheurs retrouvés

Rencontres | Amusart ou quand l’expression artistique impose le vivre ensemble

EN BREF | Vivre Ensemble n°124

CHRONIQUE SUISSE | du 15 juin au 13 août 2009

CHRONIQUE EUROPE | du 11 juin au 29 août 2009

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