VE 103 / juin 2005
Depuis 28 avril dernier, le canton de Vaud a pris de nouvelles mesures limitant l’accès des requérants d’asile à l’emploi. En effet, toutes les personnes exerçant une activité lucrative dont la demande d’asile avait été rejetée sont priées de prendre congé de leur emploi. Au total, ce sont plusieurs centaines d’hommes et de femmes contribuant à l’économie du pays qui sont poussés à la mendicité et à la charge du contribuable. Dans les couloirs du Grand Conseil vaudois, certains représentants de la droite soutiennent que «cette nouvelle mesure vise à inciter les requérants déboutés à perdre toute illusion de vivre en Suisse». Une affirmation à prendre avec des pincettes. L’initiative pourrait aussi se transformer en autogoal, au moins pour une raison: parmi les personnes concernées par la mesure se trouvent de nombreux ressortissants de pays qui refusent de «collaborer avec Berne». En clair, certains pays refusent de délivrer des documents d’identité à leurs ressortissants frappés d’une décision de renvoi de la Suisse.
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