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Revue

VE 121 / février 2009

Nous sommes bien dans une crise des valeurs. Sous couvert d’économies, notre société s’est salie au point de traiter les demandeurs d’asile qu’elle rejette par une aide infamante, qui n’a d’ «urgence» que le nom lorsqu’elle se prolonge sur des années (page 13). L’exclusion prévaut également dans les deux mesures brandies par les autorités fédérales pour réduire le nombre de demandes d’asile: une nouvelle révision de la loi sur l’asile et l’entrée de la Suisse dans l’ «espace Dublin». Habile manœuvre de communication. Outre que la révision est prévue par le DFJP depuis 2007 – les demandes étaient alors au plus bas -, les problèmes actuels d’hébergement ne viennent pas de la hausse, somme toute relative, des requêtes. Mais de la politique de l’ex-chef du DFJP, Christoph Blocher, qui a calibré le dispositif suisse sur le chiffre utopique de 10’000 demandes par an (notre dernière édition).

Editorial | Notre liberté, profitons-en!

Procédure | Comment se défaire légalement d’une obligation internationale? Vallorbe et les NEM pays tiers sûrs

Entretien | «Choquée par les conditions d’accueil»

Réflexion | Refuser l’oppression en tant que femme: un acte politique

Nouvelle révision de la loi sur l’asile | Des personnes sauvées via l’ambassade

Témoignage | L’aide d’urgence a-t-elle un sens quand elle se prolonge?

L’aide d’urgence est de plus en plus contestée

CHRONIQUE SUISSE | du 1er décembre 2008 au 16 janvier 2009

CHRONIQUE EUROPE | du 11 novembre au 11 décembre 2008

 

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